Singapour et ses actions vertes

Par le groupe d'information de Singapour (à l'origine en anglais)

De nos jours, le réchauffement planétaire constitue sans doute la menace la plus importante pesant sur notre monde. Depuis la révolution industrielle, le combustible fossile que nous avons utilisé dans nos foyers, nos industries et nos véhicules à générer des gaz à effet de serre - principalement du dioxyde de carbone - causant une hausse significative des températures à travers le monde.

Singapour, un petit Etat insulaire très peuplé pour sa superficie, n'a pas été épargné par la menace du réchauffement planétaire. Depuis 1990, Singapour a en effet enregistré les dix années les plus chaudes, parmi lesquelles figurent toutes les années depuis 1997.

Ces changements climatiques sont liés à l'industrialisation et au développement économique accélérés que connaît Singapour depuis une décennie. Le niveau de vie a augmenté considérablement ; malheureusement, la pollution a fait de même.

Conscient que sans mesure de contrôle, les taux d'émissions continueront d'augmenter, le gouvernement singapourien a décidé de s'atteler à la réduction de la pollution. Selon M. Lim Swee Say, ancien Ministre de l'Environnement de Singapour, « le développement durable est notre défi à tous. Nous ne devons pas laisser la croissance économique et le progrès social à court terme nous conduire à des désastres environnementaux à long terme. »

	Le premier autobus fonctionnant au gaz naturel à Singapour
	Taxi SMART au gaz naturel. SMART est l'une des premières entreprises de taxi à Singapour à utiliser des véhicules alimentés au gaz naturel.

Les autorités de Singapour ont l'intention d'améliorer la qualité de l'air en appliquant des normes d'émissions strictes, en promouvant des mesures d'économie d'énergie et en investissant dans des ressources énergétiques propres. En avril 2006, Singapour a ratifié le protocole de Kyoto visant à réduire les gaz d'effet de serre. Le développement de mécanismes propres est une disposition du protocole de Kytoto visant à encourager les entreprises à devenir plus éco-énergétiques en mettant en oeuvre des systèmes de quotas d'émissions de carbone et des technologies écologiques. Conformément au protocole de Kytoto, le Plan Vert 2012 de Singapour a été révisé dans le but de réduire de 25 % d'ici 2012 le taux d'intensité carbonique (c'est-à-dire l'émission de dioxyde de carbone par dollar de produit intérieur brut) connu dans les années 90.

Pour cela, il faudra notamment promouvoir le remplacement des véhicules ordinaires par des voitures à faible émission. La Régie des Transports Terrestres encourage le public à utiliser des voitures écologiques. Celles-ci, comme les modèles hybrides électriques ou alimentés au gaz naturel, émettent moins de pollution que leurs consoeurs conventionnelles. Les automobiles hybrides allient des moteurs conventionnels à d'autres sources de propulsion telles que l'électricité ou la pression. Au démarrage et pour rouler à faible vitesse, les véhicules hybrides utilisent un moteur électrique ; lors de l'accélération et pour rouler à grande vitesse, le moteur à combustible travaille de pair avec le moteur électrique.

Le Guide du transport vert, publié à Singapour

Afin d'encourager les consommateurs à acheter les voitures hybrides et celles fonctionnant au gaz naturel, le gouvernement offre des crédits d'impôts de nature à contrebalancer les frais d'enregistrement et les taxes élevés. Des primes semblables permettent aux conducteurs de convertir plus aisément leurs véhicules des normes Euro II aux normes d'émission Euro IV plus contraignantes. Pour informer le public sur ces questions, un « Guide du transport vert » a été publié à son attention.

En conclusion, le gouvernement de Singapour considère que la gestion de l'environnement fait partie intégrante d'un leadership responsable. A travers cette vision des choses, les objectifs du développement économique et de la protection de l'environnement s'inscrivent dans une même perspective.

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